23 ans après, retour sur le circuit où tout a commencé pour Julie.

Jean-Michel, mon ami de toujours, a longtemps essayé de me convaincre d’y revenir… sans succès.

Depuis l’accident de Jules le 6 octobre 2014, j’avais tourné la page du sport auto et pris mes distances avec les circuits. Mais Julie a trouvé le moyen de me ramener dans ma « famille du karting », à travers mes petits neveux, les enfants de son cousin Benjamin.

Et puis il y a Doume et la famille Guillem, présents à Trets dès les débuts de Julie, qui ont fini par achever ce travail de persuasion. Leur petite Nina, 4 ans et demi, roule déjà en babykart. Doume m’a proposé de partager son kart avec Rafael, 4 ans, qui ne pense qu’aux voitures et au sport mécanique du matin au soir. Impossible de dire non.

Son frère Manu, 10 ans, préfère le tennis… mais après quelques tours de piste, ses certitudes se sont ébranlées. Nina, avec quelques mois de babykart derrière elle, a ravivé en moi tous les souvenirs et les raisons pour lesquelles nous avions vécu ces si belles années de karting avec Julie.

Quant à Rafael, dès son premier tour, il a été accompagné par Thibaut avec un kart de location et une sangle. Au deuxième, il était déjà seul, comme un poisson dans l’eau. Verdict : Benjamin et Marine sont piégés, Rafael et Manu feront du karting !

Bien sûr, le karting demande un budget, mais ceux qui l’ont vécu savent que l’investissement est plus qu’à la hauteur de ce qu’il apporte.

Pour ma part, sans le karting je ne serais sans doute pas en train d’écrire ces lignes. Les plus belles années de ma vie, je les ai vécues aux côtés de Julie, de Michèle, de Jean-Michel et de toute la famille du karting.

Gérard Tonelli papa de Julie 

PS: Merci à ma chérie Julie, à Stéphane et Sophie de la piste de Trets ainsi qu'à la famille, pardon à notre famille Guillem pour tout.  

 Julei et son papa

 

 Doume-Nina-Thibault

 Nina avec en fond Julie

  Manu

 Raf-Tib

 Nina