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2 Pôles position et victoire en C1 et P3 en C2 pour JEV

 

Pour la première séance qualificative du week-end, en configuration aérodynamique light, les pilotes de FR 3.5 Series s’élançaient dans un premier temps en pneus rodés. Robert Wickens (Carlin) était immédiatement dans le coup. Il menait dans un premier temps la meute devant Daniel Ricciardo (ISR), Alexander Rossi (Fortec Motorsports) et Sten Pentus (Epic Racing).

Le ton était donné et le nom du poleman changeait régulièrement. Robert Wickens, Jean-Eric Vergne et Alexander Rossi se succédaient en tête. Albert Costa se hissait également dans le groupe de tête. Ainsi, alors que tous se précipitaient dans les stands pour passer un train de pneus neufs, Jean-Eric Vergne menait la meute en 1’51’’619 devant Robert Wickens, Sten Pentus, Albert Costa, Daniel Ricciardo, Alexander Rossi et Brendon Hartley (Gravity-Chatouz).

En pneus neufs, Alexander Rossi lançait la vague des améliorations, à cinq minutes du drapeau à damier. A partir de cet instant, la hiérarchie changeait sans cesse. Albert Costa, avec un tour en 1’51’’446, prenait l’ascendant sur ses adversaires. Mais dans son ultime run, Jean-Eric Vergne signait sa troisième pole position de la saison devant Albert Costa. Pendant que Robert Wickens partait à la faute, Brendon Hartley le délogeait de la troisième place. Avec dix-neuf monoplaces dans la même seconde, la première course s’annonce ouverte.

Ils ont dit :

Jean-Eric Vergne : « Cette séance a été compliquée. J’avais une très bonne voiture car nous avons bien travaillé durant les essais collectifs. Seulement lors de ma première tentative, en pneus neufs, j’ai eu un peu de trafic. J’ai fait un bon dernier tour, mais pas parfait. Je ne savais donc pas ma place en descendant de la voiture. Pole, c’est parfait ! Ce week-end je ne m’occupe que de moi. Je fais ma course, sans penser à Robert, et on verra bien ! » 
 
Course  2:
Jean-Eric Vergne : « C’est le genre de course que je devais gagner avec une grande avance, mais ce n’est pas arrivé… J’ai perdu du temps aux stands puis impossible de dépasser Daniel ensuite. Il m’a bloqué, nous nous sommes même touchés. C’est cependant des points très importants. Ce sera plus ouvert que jamais à Barcelone. » 
 
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Jean-Eric Vergne (Carlin) a enlevé la Course 1 de FR3.5, samedi au Castellet. Le Français revient à 17 points du leader, son coéquipier canadien Robert Wickens (Carlin), qui a fini 3e.

 

Tout d'abord, avant même de venir, qu'est-ce que vous inspirait Le Castellet ?

Jean-Eric Vergne : Courir dans un beau pays, dans une belle région ! Le Castellet est un circuit mythique. Pour ma toute première course ici, c'est une sensation vraiment géniale de gagner !

Ce podium au Castellet a du être un moment spécial…

J.E.V. : Oui, entendre la Marseillaise, en France, est forcément une émotion. Et puis, c'est difficile d'espérer mieux quand c'est Alain Prost qui vous remet le trophée du vainqueur. Avec un petit mot sympa pour la suite. J'aimerais donc remettre ça dimanche...

La période est faste : c'est votre deuxième victoires en trois jours, car vous avez récupéré sur tapis vert votre victoire dans la Course 2 à Monza. Vous revenez à 1 7 points du leader de la FR3.5, votre coéquipier Robert Wickens…

J.E.V. : Oui, pourvu que ça dure ! La tactique ne change pas : je vise la victoire.

Après votre pole, avez-vous retrouvé en course la voiture efficace que vous aviez en qualif ?

J.E.V. : Globalement, oui. Sauf qu'évidemment avec le plein les pneus s'usent pas mal. Vers la fin, j'avais tendance à glisser. J'ai fait quelques petites erreurs, mais c'est normal. Rien de bien méchant.

Ce circuit a toujours été apprécié par les pilotes. Quel est votre verdict ?

J.E.V. : Signes n'est pas trop compliqué : c'est à fond. En revanche, le Beausset est très technique, pas du tout facile. C'est un beau challenge pour un pilote. Le reste du tracé est très intéressant, et il n'y a finalement aucun virage que je déteste. C'est un véritable plaisir sur tout le tour.

Que faut-il soigner en termes de réglages pour disposer d'une voiture efficace ?

J.E.V. : En fait, on a le même set-up sur tous les circuits, une base que l'on essaie de faire évoluer. L'équilibre que l'on obtient généralement d'entrée est très convenable. On n'est jamais mal dans un virage particulier. 

 
 

 

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Info Media Renault-Eurosport / © Photo Media Jev-media Renault Sport