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A dijon, les Ferrari ont pris une nouvelle bride qui ne permet plus de jouer la victoire sur un circuit aussi rapide. Eric Debard  et  Olivier Panis termine au pied du podium. Morgan Moullin-traffort et Fabien Barthez en 8ème position.
Course 2: P2 pour Olivier Panis et Eric DEbard et P6 pour Fabien Barthez et Morgan Moullin-Traffort. Très belle course des 2 équipages Julie malgrés un handicap très prononcé en ligne droite notemment par rapport aux Porsches. 
 
Parti de la cinquième ligne sur la grille, Olivier Panis a, comme à son habitude, placé ses attaques avec précision et efficacité. Malgré 10 secondes de pénalité dans les stands, Eric Debard a poursuivi sur la même lancée pour offrir une fin de course ébouriffante et terminer sur la deuxième marche du podium après de magnifiques dépassements.
 

 

 

Sur la N°16, Morgan Moullin-Traffort ne chôme pas non plus, soucieux de confier à son équipier des pneumatiques préservés au maximum. C’est sans doute ce qui permet à Fabien Barthez d’offrir un véritable festival, réalisant un relai d’anthologie en tournant sur des chronos proches des leaders. Les Toulousains décrochent la 6ème place et engrangent de précieux points.

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Pour Morgan, ce nouveau paramètre allait compliquer les choses.
« Nous avons peu roulé en essais libres car les conditions n’étaient pas vraiment optimales, que ce soit du côté du ciel ou en piste. En qualifs, je n’ai pas non plus réussi à faire un tour clair. De plus, la voiture sous-virait beaucoup tout le week-end. Je décrochais malgré tout le 10ème chrono et Fabien le 12ème. Ce qui est sûr, les nouvelles brides ne nous ont pas favorisés…»

La première course s’annonce compliquée. Fabien réussit un bon départ et tente de se caler sur son équipier Jean-Luc Beaubelique mais l’Audi de Paul Lamic s’intercale entre eux et Fabien doit batailler ferme pour dépasser sans partir à la faute manquant de puissance pour achever la manœuvre. Quand enfin il y parvient, le « bon wagon » a pris le large et l’écart s’est creusé.

« J’ai repris la voiture pour mon relai en essayant de rattraper notre handicap. Je suis parvenu à passer quelques adversaires et me caler à la 9ème place. Rentrer dans le top 10 n’est pas si mal en sachant que nous prenons des points et que la voiture n’a subi aucun dommage. »

 

 

 

Le lendemain, c’est Morgan qui s’installe sur la cinquième ligne de la grille de départ aux côtes de son équipier Olivier Panis.

« Je parviens à faire un bon départ et à prendre 3 ou 4 places. Les affaires se présentent bien. Mais dans Poisse, je commets une petite erreur, je me retrouve en 4ème au lieu de passer le 5ème rapport et je me fais doubler par Badey et Panis… La voiture est toujours aussi sous-vireuse mais je prends soin d’économiser mes pneus en me gardant bien d’attaquer inutilement. Je sais que les pneumatiques sont essentiels à Dijon et je fais tout ce qu’il faut pour ne pas entamer le capital gomme dont Fabien aura besoin lors de son relai. »

 

Morgan a vu juste. Fabien s’attelle à la tâche et offre un véritable festival…
« Je crois que Fabien a fait la plus belle course de sa courte carrière en sport auto ! Dans le trafic, il a réalisé de véritables exploits sans jamais douter. Sa progression en peu de temps est très impressionnante. Je crois qu’en passant la ligne à la 6ème place, cela équivalait à une victoire… Il a fait des chronos incroyables, deuxième meilleur temps de cette fin de course. Je tiens très sincèrement à le féliciter, c’était du grand Fabien ! Je suis persuadé que dimanche, il a passé un cap. Coup de chapeau aussi à l’équipe qui a fait un super travail et à mes équipiers qui se sont tout autant donné à fond.
Une fois de plus, nous avons bénéficié d’une superbe ambiance. Sofrev avait organisé une opération VIP et cela m’a fait très plaisir de côtoyer à nouveau les personnes rencontrées sur la Porsche Carrera Cup voilà quelques années. »

Morgan reste lucide quant au bilan de ce week-end bourguignon.
« Les brides nous ont beaucoup pénalisés mais malgré tout, nous marquons des points sur les deux courses. C’est un peu frustrant d’être handicapé comme nous le sommes au niveau moteur. Doubler en toute « sécurité » sans risquer l’accrochage devient de plus en plus difficile. Nous restons bien au contact à l’aspiration mais pour passer, c’est beaucoup moins évident. »

 

 

 

Prochaine étape, les 23 et 24 juin sur le circuit du Val de Vienne pour la 3ème manche du Championnat de France FFSA GT. Morgan redoute un peu ce prochain meeting.

« Je crains qu’il ne fasse très chaud au Val de Vienne… Les moteurs vont souffrir et avec les brides que nous avons, cela ne va qu’amplifier le problème. Nous verrons bien mais cela risque de ne pas être très simple. »

 

 

 

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panis.png La Ferrari de Panis Debard 2ème en course 2

 

santamato.png Une autre Ferrari aux couleurs de Julie: Arno Santamatto et Philippe Gaillard de retour en GT pour le meeting de Dijon avec un podium en course 1.