1.png

 F.Barthez-A.Pons-S.Ayari 24H du Mans 2014 avec le papillon de Julie

 

Ferrari 458 Italia N°58 Sofrev ASP avec le papillon de Julie: Les essais 

Les qualifs des 24H du mans n’ont pas de valeur significatives sur l’issue de la course.

Premièrement parce qu’ils ne reflètent pas la valeur de l’équipage et surtout parce que la grande majorité des voitures n’ont pas eu un seul tour clair.

L’édition 2014 est particulièrement significatives à ce sujet par un nombre important de drapeaux.

La première question que l’on peut de poser, c’est pourquoi autant de sortie de piste. Il ne s’agit bien sûr pas de la qualité des pilotes parce que ceux qui sont sorti sont tous des pilotes confirmés.

La réponse est venue de Fabien qui m’a dit qu’il avait passé 1H45 dans la voiture, j'ai fais un seul tour et avec un drapeau jaune.. Du coup, certains pilotes veulent prouver leur pointe de vitesse et ne lèvent pas le pied après avoir effectué un bon chrono sur  9, 10, 11, 12 kms. C’est le cas par exemple,de la Pegasus arrivée en fin de tour qui a sous estimé les risques du drapeau blanc du à  l’Audi N°1 et qui a percuté le mur de l’arrivée.

 

La course des 24H du Mans est mythique parce qu’elle réserve des surprises à tout le monde, à commencer par les pilotes habitués à l’obligation de faire le meilleur temps pour pouvoir gagner une course.

 

Pour Fabien, Anthony et Soheil, l’objectif est clair. On apprend et on se fait plaisir et on verra à la fin des 24H.

L’équipe est constitué d’Anthony Pons, un pilote rapide drivé par Soheil  qui a la tête sur les épaules. C’est un homme aux valeurs humaines très développées, qualité indispensable pour Fabien. 

Soheil Ayari, le pro qui refait le bruit de la voiture lorsqu’il te coach….et Fabien Barthez a toutes les qualités pour de genre de course qui fait appel à la maitrise de soi et  un pouvoir de concentration à long terme.

Le team Sofrev ASP est vraiment à sa place dans cette épreuve. Les mécanos sont parfaits comme la plupart des mécanos de la course automobile ou du karting. Le ingénieurs sont habitués à la Ferrari et le boss Jérôme Policand avec sa grande expérience des 24H, possède toutes les qualités de team manager par son approche chirurgicale de l’organisation. Fabien me disait: » il sait tout ce mec ».

Et il rajoute:"c'est génial une semaine comme ça, j'en ferai bien une par mois";

 

 

 La course:P9 mission remplie.

 

L’équipage de la N°58 a réalisé un parcourt sans faute pour sa 1ère participation aux 24H du Mans.

La catégorie GTE/AM avait un niveau  particulièrement élevé. La balance de la Ferrari n’était pas particulièrement favorable, les Aston Martin et Porsche étaient nettement plus rapide, mais le team a joué la sécurité avec des réglages plus faciles que rapides.

Résultat, aucune faute, pas de tête à queue ni sortie. Course parfaite avec des chronos de 4.05 pour Anthony et Fabien.  

 

Gérard Tonelli  

 2.png

 

-Les engagés. Clic... 

-Résultats.Clic... 

-Programme.Clic...

 

sofrev.png 

 

 

3.png Fabien Barthez est aux 24H du Mans. Lorsqu’il a débuté en 2008, je peux attester qu’il avait pour objectif la course mythique en tête. 6ans après, il a gagné la coupe et le championnat de France GT et il est au départ de la plus prestigieuse des courses au monde.
Je suis très heureux pour mon pote et je lui souhaite le meilleur.Pendant ces années d’apprentissage, j’ai suivi la préparation d’un vrai champion.
On est pas champion du monde par hasard et rares sont les champions qui réussissent leur reconversion. Il existe bien une graine de champion dans les gênes et Fab démontre qu'il ne suffit pas d'être agile sur une ligne de but.C'est bien au niveau du mental ,de la détermination et de l'intelligence qu'on devient un champion.
 
Gérard Tonelli

fab-essais.png 

fab-essais1.png 

fab-essais2.png 

fab-essais3.png 

fab.png 

 

Fabien Barthez : “Dans chaque sport, il faut la passion !”

11 juin 2014 par Laurent Mercier

 

Fabien Barthez fait partie des rookies de cette 82ème édition des 24 Heures du Mans. Pour ses débuts dans la Sarthe, l’ancien portier de l’Equipe de France de Football roule au sein du team Sofrev-ASP de Jérôme Policand, avec à ses côtés Anthony Pons et l’expérimenté Soheil Ayari. Le natif de Lavelanet ne débute toutefois pas sur un double tour d’horloge puisqu’on l’a vu aux 24 Heures de Spa, déjà chez Sofrev-ASP.

 C’est un Fabien Barthez concentré qui s’apprête à faire ses débuts au Mans : « Je ne connaissais le grand circuit que lors de la Journée Test de l’édition 2012 au volant d’une Formula Le Mans. Là je rentre dans le grand bain de cette épreuve mythique. Pour moi, la Journée Test a été très productive. J’apprécie chaque instant depuis que je suis arrivé au Mans. Cela fait six mois que je travaille le dossier. »

 Pour ses débuts dans la Sarthe, le Champion du Monde 1998 peut s’appuyer sur l’expérience de Soheil Ayari et Jérôme Policand : « J’apprends beaucoup à leurs côtés. A moi de retenir l’essentiel et de ne pas me disperser ! Il y a tellement de paramètres à prendre en compte. 

Après une immense carrière en football, Fabien Barthez s’est lancé en sport automobile avec un titre de Champion de France GT à la clé la saison dernière : « Pour être franc, je ne pensais pas pouvoir être un jour au départ des 24 Heures du Mans. J’ai progressé petit à petit au fil des saisons. Sans Jérôme, je n’aurai pas franchi le pas. C’était avec lui ou pas du tout. »

 Aucune comparaison possible entre les stades et les circuits même si les deux sont le terrain de jeu des sportifs de haut niveau : « Mon métier était footballeur. J’ai fait cela depuis l’âge de 15 ans à haut niveau. En foot, c’est toi qui gère cet univers car c’est quelque chose que je maîtrisais sur le bout des doigts. En sport automobile, ce n’est pas vraiment le cas. J’ai découvert ce sport en 2008 et je ne maîtrise pas tous les paramètres. »

Outre le projet sportif, Fabien ne veut pas absolument pas mettre de côté l’aventure humaine : « C’est un projet commun avec Antho et Soheil. Je fais tout cela pour l’aventure humaine et vivre des moments exceptionnels. Le côté sportif passe après. Dans chaque sport, il faut la passion. Dans le cas contraire, cela ne sert à rien de venir. »